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Lap dance.

23 Avr

J’avais fini par sortir du lit, bien reposé, et décidé d’aller passer un moment avec Véronique, histoire de rendre ma journée encore plus ensoleillée. Elle était au club, ce matin-là, et devait s’y ennuyer. Tous les matins de semaine sont très calmes dans les établissements sexy, les travailleurs de jour travaillent, les travailleurs de nuit draguent des filles de rêves et les chômeurs cherchent du boulot, normalement. Il faisait beau et c’était agréable comme chaque première vraie journée de printemps. J’arrivais à pied et j’entrais dans le petit hall, posais ma veste derrière le comptoir du vestiaire. De la musique filtrait de la salle et je souriais d’avance de voir la surprise sur le visage de mon amante.

J’écartais le lourd rideau rouge et je jetais un œil dans la salle avant de me reculer dans l’ombre. Bon Dieu ! J’écartais encore une fois le rideau, plus discrètement et je m’assurais de ce que j’avais vu. Véronique était là, mais pas seule ! Les jambes écartées, les pieds bien campés au sol, mademoiselle ondulait du bassin devant le beau Karl, assis dans un fauteuil. La petite robe noire moulait son ventre et ses hanches. Le tissu élastique s’arrêtait en haut des cuisses et ses longues jambes étaient nues jusqu’aux chaussures à talon qui dévoilaient joliment ses petits pieds. Ses épaules et ses bras aussi étaient nus. Ses cheveux défaits masquaient son visage au gré de ses mouvements mais je surpris l’éclat de ses yeux, un éclat que je connaissais bien. Elle avait un regard plein de désir posé sur le malheureux garçon qui ne la quittait pas non plus des yeux.

Je constatais que je respirais un peu plus vite, associant presque malgré moi ses déhanchés avec des souvenirs très agréables. Du fond de mon cerveau montait aussi une autre sensation, moins agréable : la jalousie. Karl était un garçon plutôt bien fait et je savais qu’il la draguait gentiment à l’occasion. Je savais aussi que ma belle adorait qu’on lui jette des regards gourmands et des mots tendres et qu’elle savait attirer ces attentions. Je n’avais pas de doute sur notre amour mais, à ce moment précis, je la voyais réaliser une véritable parade amoureuse pour ce mec que je ne pouvais me résoudre à détester. Si je n’intervenais pas, personne ne pouvait prévoir où ce jeu allait s’arrêter.

lapdance2.avi_snapshot_00.11_[2013.04.23_17.29.18]Véronique s’est tournée et elle a fait glisser les bretelles de sa robe le long de ses bras. J’étais fasciné par le dos qui ondulait langoureusement. Avec un coup d’œil en arrière, elle a tiré le tissu le long de son corps, dénudant son dos jusqu’à ses fesses, puis a joué un moment avec, provocante. Karl pianotait sur les accoudoirs du fauteuil, les yeux fixés sur le corps qui s’offrait. Elle a encore descendu le tissu et Karl devait, comme moi, saliver en voyant la naissance de ses fesses. Elle passait ses mains sur son ventre, sa taille, mi caressante, mi griffant. Puis elle s’est baissée, descendant la robe jusqu’à ses chevilles, et elle l’a balancé plus loin d’un lancé de jambe. Un mouvement de tête pour ramener ses cheveux, elle se tourne, les mains sur les hanches et recommence à danser sur un rythme plus lent.

Son string est descendu très bas sur son pubis épilé. Le soutien-gorge en lycra moule ses pointes de sein dressées qu’elle pince et tire parfois pour leur donner encore plus de volume. Je ne peux oublier Karl qui la regarde avec envie, c’est certain, ni ma propre envie de la voir continuer son effeuillage. Justement, elle s’approche du fauteuil, pivote, descend sur ses jambes et s’assoit sur les genoux de l’homme. Elle dégage sa nuque d’un geste de la main et tourne à demi la tête, pose une question.

lapdance2.avi_snapshot_01.47_[2013.04.23_17.31.27]Karl lâche enfin les accoudoirs du fauteuil et ses mains viennent dégrafer le soutien-gorge, le fait passer par-dessus la tête de la danseuse qui s’adosse à lui, cambrée. Il tente de résister mais elle lui prend les mains et les pose sur ses seins. Mon Karl ne se fait pas prier et en profite pleinement, tout comme Véronique que je vois fermer les yeux. Je devine plus que je n’entends le gémissement qui franchit ses lèvres entrouvertes tandis qu’elle se tord. Je connais bien ses abandons et ses élans ; elle est sûrement en train de ronronner comme une chatte. Karl prend sa poitrine à pleines mains, fait rouler les mamelons entre ses doigts. Elle se cambre contre lui, les seins offerts et les yeux clos.

Au moment où je vais entrer, elle se dégage et se remet debout, se tourne face à lui. Elle écarte les mains qui se tendent vers sa poitrine, puis se ravise et les dirige vers ses hanches. Les doigts agrippent la fine ceinture et descendent le string le long des cuisses, dévoilant la courte toison pubienne. Je manque de souffle. Karl caresse les jambes au passage, remonte à la taille, glisse vers les fesses. Véronique est immobile, figée, tendue vers l’homme assis et semblant profiter de la caresse. Puis, lentement, elle recommence à bouger, recule d’un pas pour détacher d’elle les deux mains qui la cherchaient. Il ne lui reste que ses chaussures et un sourire adressé à celui qui la désire.

lapdance2.avi_snapshot_02.09_[2013.04.23_17.32.11]Je me demande toujours si je vais entrer ou pas quand elle se rapproche à nouveau et se rassoit sur ses genoux, face à lui cette fois, les jambes ouvertes. La danse est finie, les règles n’ont plus court. Karl laisse à nouveau courir ses mains sur la peau nue. Il prend les seins et les maintient tandis que ses lèvres les embrassent. Sa langue s’enroule autour d’un mamelon et je vois Véronique se raidir quand il la mordille. Ses mains se glissent entre les cuisses qui s’écartent. Je n’en peux plus.

Quand j’entre enfin, Karl sursaute et remet sagement ses mains sur les accoudoirs. Véronique sursaute aussi et cherche maladroitement à se lever, rougissant violemment. Je m’approche en souriant et les deux se détendent. J’ai pris une décision et je sais que nous risquons d’y trouver du plaisir. Je tends la main vers Karl qui la serre. Puis je me penche vers les lèvres de mon amante et je l’embrasse tendrement.

« Vous avez l’air bien chauds, tous les deux ! » Je les fais taire d’un geste de la main et je regarde Véronique au fond des yeux.
« Tu as envie ? »
Elle comprends tout de suite ce que je veux dire et ne répond pas mais déglutit et hoche la tête, les yeux pétillants.
« Et toi, Karl ? Tu la veux ? »
Karl hésite un peu plus longtemps mais son désir est évident et il finit par me regarder droit dans les yeux et dire : « Oui, bien sûr ! »
« Je peux rester ? »
Il hoche la tête en souriant : « C’est la moindre des choses, non ? »

Je vais m’asseoir sur le fauteuil juste à côté et j’étends mes jambes. Véronique tourne la tête vers moi et me sourit. Puis elle se penche vers Karl et lui embrasse les lèvres tendrement, se recule. Sa poitrine se soulève, son ventre se contracte. Les yeux dans les yeux, sa voix tremble un peu: « Karl, baise moi ! »

 
6 Commentaires

Publié par le 23 avril 2013 dans Nouvelle

 

6 réponses à “Lap dance.

  1. patous77130

    23 avril 2013 at 17:40

    Fred dégage Karl et fait lui l’amour et pi c’est tout 😆
    http://hpics.li/a04354f

     
  2. Dominique

    25 avril 2013 at 17:55

    Hello Fred ! J’ai vu chez Martine que tu as lancé un concours ??? Je n’ai rien reçu !!!! 😦

     
    • Dominique

      25 avril 2013 at 18:59

      Il est où ce concours ??? Il y en a un aussi chez Mimi si tu veux y jeter un oeil.

      Je viens de lire ton texte. Où trouves-tu les images qui vont avec ? ou : fais-tu les textes d’après les photos ?

       
  3. trigwen

    29 avril 2013 at 21:50

    Brûlant et fort bien décrit ce lap dance ! Mais il y manque pour moi le côté suggestif qui aurait amené le texte et aurait permis qu’il soit décrit à demi mot pour laisser le lecteur imaginer une partie des moments les plus chauds.
    Reste que ce style de danse très érotique fait l’objet de controverse aux Etats-Unis où, dans certains états, il est assiilé à de la prostitution.
    Je ne sais si en France il est autorisé mais dans certaines boites de strip-tease, les patrons ne doivent pas trop se gêner pour l’autoriser.
    La fin me déçoit un peu : « Karl, baise moi ! » est sans ambage mais, devant la concrétisation de cet appel, comment va vraiment réagir l’amant même s’il semble attiré par un « jeu » à trois » ?

     
  4. patous77130

    19 juin 2013 at 22:32

    Juste une robe de soie cacher sans cacher surtout t’exciter,
    Montrer le meilleur de moi avant l’intérieur l’extérieur,
    Trouve la clé pour trouver mes trésors cachés,

    D’abord il faut examiné mon parchemin,
    Tu trouveras de merveilleux délices,
    Profite de mes couches ma couche ma souche,
    Et trouve la fleur perlée,
    Donne moi tes ardeurs,
    Et surtout ton acre de paix,
    L’élixir de la jeunesse et de bien-être,
    Ose et charge toute donne je m’abandonne,
    A ton sexe ta langue drogue moi,
    A forte dose de tes baisers,
    En osmose de douceur de sagesse,

    La robe de soie je laisse glissé à mes pieds,
    En face tu me regardes,
    Attends ne sois pas si pressé,
    Regarde ma main qui indique le bon chemin,
    Les yeux dans les yeux je vois je sais,
    Ici aussi tu peux,
    Approche chéri,
    Cherche le trésor,
    Il n’est pas loin,

    Dans ma bouche j’ai trouvé le bâton du berger,
    Il sonne grandiose à point nommé,
    J’entends ton chant la mélodie a commencé,
    Laisse moi joué avec ton instrument et ton pupitre,
    Je sais là aussi cela t’émoustille,
    Le concert est bien commencé,
    A présent jouons en harmonie,
    Nous sommes assez échauffé,
    Pour commencer………………

    Pat

    http://hpics.li/65574ec

    mes bisousss mon ti Fred

     
  5. patous77130

    6 novembre 2013 at 18:58

    http://hpics.li/41864fd
    bisousss pour toi mon ami Fred
    à bientôt
    tite Pat

     

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